Oh la la la vie en rose
Le rose qu’on nous propose
D’avoir les quantités d’choses
Qui donnent envie d’autre chose
Aïe, on nous fait croire
Que le bonheur c’est d’avoir
De l’avoir plein nos armoires
Dérisions de nous dérisoires carFoule sentimentale
On a soif d’idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle […]
-Extrait de Foule Sentimentale (Alain Souchon)
Pour cet article cette chanson s’est spontanément imposée parce qu’elle est évidemment plus que jamais d’actualité dans ce monde qui feint d’ignorer que le Vivant est aux abois pour mieux l’agonir de futilités ; aussi parce que cette période de fêtes est l’occasion de s’accorder enfin à notre LA, de laisser cette note de l’intime de soi s’exprimer à travers l’œuvre d’art qu’on aura choisie pour cela, ce qu’aucun autre “objet” ne pourrait satisfaire dont le sens est limité à un usage fonctionnel. Décidément non, notre vie ne se limite pas à composer avec le banal, l’ordinaire d’un quotidien, à véhiculer ou transmettre des informations d’ordre seulement et “bêtement” pratiques, logicielles ! L’Art d’être au monde, ressentir et être vrai avec ce qu’on est et selon notre cœur, en s’offrant la perspective du Beau (donner à voir, déjà), la Galerie Angélique en offre la possibilité, avec son exposition de décembre où figurent bien sûr quelques œuvres de Ghislaine de Rougé.